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Oliveraie au Portugal

oliveraie

Investir dans une oliveraie au Portugal ! L’huile est au Portugal, ce que le vin est à la France.

Francisco Ramos

Le pays des oliveraies

L’oliveraie au Portugal occupe la septième place des pays producteur et 4ème exportateur mondial. Le Portugal représente donc comme le pays incontournable d’exploitation d’oliveraie en Europe. Premier arbre à avoir été protégé par un décret royal, l’olivier a connu une forte croissance.

La diversité de ce type de culture est passionnante et revêt un très large éventail de possibilité d’investissement. Dans cet article vous retrouverez des informations sur les modes de production, de gestion et de vente en toute transparence.

Oliveraie au portugal : Un peu d’histoire

L’oliveraie traditionnelle est cultivée depuis des millénaires. Elle respecte un cahier des charges strictes, sans arrosage, avec en moyenne de 60 à 120 arbres à l’hectare.

Modernisation des modes de production

Ces dernières années la modernisation de l’agriculture a poussé les producteurs à intensifier le mode de production et ont vu naitre des élevages intensif et super-intensif. Les oliveraies dit traditionnel représentaient 98% des cultures à l’Alentejo en 1999. Elles ont largement été remplacée par des plantations dites « super intensives » qui représentent désormais 63% du marché au Portugal.

Ces modes de plantation s’apparentent à celui de la vigne avec des plants espacé de quarante centimètres, ne dépassant pas 1mètre et demi, équipés d’enjambeurs pour faciliter leur croissance.

Les enjeux

Les producteurs tentent d’industrialiser cette activité, face à une main d’œuvre de moins en moins disponible. Ils opèrent donc une réduction des coûts de production pour accroitre leur compétitivité sur le marché. Cela demande une plus grande vigilance face aux risques sanitaires plus élevés.

Quelle vision pour cet investissement ?

Pour un potentiel investisseur deux stratégies d’investissement sont possibles.

Selon Francisco Ramos, Consultant TerrAgree

Oliveraie traditionnel

Miser sur une oliveraie traditionnelle, avec des coûts d’installation et de production plus élevés. Il faudra alors adopter une vision sur le long terme. Le stade de maturité de ce type d’olivier étant aux alentours de 20 ans. Le coût d’achat se situe entre 7 000 et 14 000€ l’hectare. Cependant la « funda », c’est-à-dire le pourcentage d’huile d’olive par kilo récoltés est bien plus élevé (environ 22%) que dans les cultures intensives et bien souvent de meilleures qualités. Ce produit pourra donc être labellisé et vendu plus chère car plus coûteux.

Oliveraie intensif

Il est aussi possible d’orienter son investissement vers une oliveraie intensive ou super intensive. Ce mode de production a l’avantage d’être rapidement rentable puisque les variétés d’olivier utilisée atteignent leur maturité autour de cinq à sept ans. Cette productivité de l’oliveraie rapide justifie un investissement initial plus important allant de 25 000€ à plus de 40 000€ l’hectare. L’automatisation de leur récolte permet de conserver des coûts de récolte bas. En revanche la funda sera moindre, avec une moyenne de 14% du poids du fruit, ce qui est compensé par un plus grand nombre d’arbres et donc de kilos récoltés à l’hectare.

Valorisation de l’oliveraie Portugaise

A noter, que comme tout investissement, les frais à débourser varient en fonction de l’investissement initial. Le retour sur investissement dépendra donc du mode de gestion adopté, des coûts d’installation, et de la superficie de la culture.

Pour un projet où l’objectif est de prendre en charge la totalité de la chaine de valeur, jusqu’à la vente de l’huile d’olive, alors 10 hectares seront suffisants pour rentabiliser l’investissement initial sur le court terme. En revanche, pour un investisseur non professionnel ou mois attaché à l’activité, il serait préférable de cibler une parcelle de 50 hectares minimum afin de gagner du volume et de rentabiliser le gestionnaire.

La valorisation de la production dépendra du taux d’acidité du produit final (le plus faible possible), de la « funda », de la présence/absence de « défauts », ainsi que des labels pouvant être obtenu via des certifications (Bio).

Pub Terrater

Adrien SEBASTIAO

Consultant associé chez TerrAgree
Cabinet de consultants en investissement rural
Audit, Gestion et Consulting
France & International

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